[Articolo in lingua francese] Une brigade de police italienne a pour mission de traquer les contrefaçons. Ces derniers mois, un produit est particulièrement dans le viseur de ces policiers, le vinaigre balsamique. Comme s’il s’agissait d’indice, à peine prélevé, les échantillons sont placés sous scellés avant d’être envoyés en laboratoire.
Un contrôle qui ne surprend pas, Cesare Mazzetti, le patron de l’usine Acetum. Il n’a aucun doute sur son vinaigre, mais tous les producteurs ne peuvent pas en dire autant. Le vinaigre balsamique, produit d’exception vendu jusqu’à 20 euros la bouteille, est aujourd’hui victime de son succès. Pour répondre à une demande grandissante, il est parfois contrefait par des fabricants qui ne respectent pas le cahier des charges pour le produit. Il est pourtant très strict.
Le balsamique bénéficie même d’une Indication géographique protégée. Comme nous l’explique Mariangela Grosoli, son entreprise Del Duca produit un million de litres de vinaigre chaque année. “Le vinaigre balsamique, le vrai, ne peut provenir que de Modène. Et pour le produire, il y a deux ingrédients seulement, du vinaigre de vin et du moût de raisin. En fonction de la qualité que l’on souhaite, il faut les laisser dans ces immenses cuves de bois, minimum 60 jours, maximum trois ans”.
Fonte: TF1.fr